A propos
Je crois bien que je suis tombée dans la marmite créative depuis toute petite!
A la maternelle déjà, je rentrais les poches remplies de pastels gras dont je me rappelle encore l’odeur. Ma mère les rapportait le lendemain matin à la maîtresse qui en riait.
Vers l’âge de trois ans, j’étais inscrite à des cours de dessin. Je n’en ai aucun souvenir mais ai certainement dû y prendre beaucoup de plaisir.
A cinq ans, je dessinais des princesses avec des cheveux en « ananas », sortes de coiffures qui ressemblaient plutôt à des jets d’eau.
Les années « Collèges » me firent découvrir le monde de la peinture, notamment les surréalistes. Encouragée par une prof de dessin un peu hors normes à cette époque, je m’éclatais à l’encre de chine principalement dans des délires à la Dali et Magritte.
Les années lycées me firent redescendre sur terre. La réalité sociale me rattrapa pour me faire comprendre que le dessin, c’est bien beau, mais il faut avoir un métier dans la vie!
Mes parents n’étant pas non plus aidant sur le sujet, je me dirigeais donc vers un autre de mes talents : les langues étrangères et devins Traductrice.
La vie faisant son petit bonhomme de chemin et moi avec, je me replongeais dans la création artistique alors que j’attendais ma seconde fille : j’avais appris à coudre et broder au collège et en avais gardé de solides bases. Je me pris soudainement de passion pour la broderie au point de croix!
Je brodais le jour, pas la nuit mais presque. Jusqu’au moment où je me lassais des modèles des magazines et décidais d’en créer de mes mains. L’aventure a duré 15 ans : collections personnelles, collaboration avec les magazines spécialisés en France et pays Anglophones (Ca sert d’être Traductrice!), deux livres sur le sujet et une incroyable révélation personnelle qui fait le lien avec une autre de mes casquettes : la psycho-généalogie.
En 2001, ma grand-mère paternelle eut la belle idée de me mettre sous le nez un article de journal daté de 1913, détaillant avec regret le décès accidentel de mon arrière-arrière grand-père Lillois.
Pour je ne sais quelle obscure raison (bien que je sache maintenant pourquoi), je me pris au jeu de la généalogie et commençais à construire notre arbre familial. Je fondis en larmes lorsque je reçus les actes concernant mon arrière-arrière grand-père, Auguste et compris que je ne pouvais pas m’arrêter là : j’étais LA MESSAGÈRE de la famille pour explorer, éclairer et dénouer les fils de l’histoire familiale. Et quand je dis « fils », je ne crois pas si bien dire : Mes ancêtres étaient Filetier, peigneurs et teinteurs de fils.
Le hasard est juste une rencontre avec soi.
Plus de 20 ans après cette première « rencontre » générationnelle, j’ai découvert des secrets, levé des non-dits, rendu certaines places même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Spécialisée également en Art-Thérapie et accompagnement des deuils, j’allie tous les outils à ma disposition pour offrir la possibilité d’une mise en lumière plus créative. Il n’est pas nécessaire de passer des heures à arpenter les archives : notre corps, siège de notre mémoire universelle, est le plus précieux des alliés. Il est le détenteur de tous nos souvenirs. Certains vont apparaître spontanément, d’autres plus timidement. Certains resterons cachés à vos yeux.
Qu’importe. Ne nous apparaît que ce que nous sommes prêts à accueillir.
Je vous invite donc à voyager avec vous-mêmes, dans la créativité qui fait partie intégrante de qui vous êtes et qui ne demande qu’à se manifester.
Bienvenue dans mes ateliers.